mercredi 23 août 2017

L'inconnu du mercredi.

On ne les connait pas vraiment aussi profitons de l'été pour cultiver notre jardin et découvrir ces jeunes pousses de la suavitude qui feront, peut-être, le monde de demain. 


































Nous replongeons aujourd'hui dans le monde fabuleux des mannequins hommes avec le très sympathique et photogénique Charles Laurent Marchand qui, à 26 ans, est incontestablement le modèle français du moment et sans doute un de nos lecteurs assidus, tant ses clichés cadrés souvent très bas illustrent ce que nous répétons à longueur d'années, à savoir que la suavitude s'arrête là où commence le travail de l'esthéticienne. 

Si vous suivez l'actualité de la mode, vous savez alors que la popularité de Charles Laurent, que pour des raisons pratiques nous appellerons Lolo, est due à une apparition, nu, lors du défilé en 2015 de la marque MT Costello (aujourd'hui rebaptisée Stello) qui propose essentiellement des vêtements féminins, ceci expliquant sans doute cela... la nudité donc... 


































Si l'objectif des stylistes était de mettre en avant de façon originale cette cape dont les finitions et notamment les ourlets nous semblent d'ailleurs laisser un peu à désirer, ce fut un échec total puisqu'on se concentra sur l'homme, oubliant rapidement la seule question possible, "Pourquoi ?" pour passer à cette autre interrogation : "Va-t-il parvenir à tout cacher ?"

Car autant évoquer immédiatement ce qui permet aujourd'hui à Lolo d'être une sensation du web (et tapez dans Google son nom et vous verrez que nous ne mentons pas... mettez cependant des lunettes protectrice si d'aventure vous optiez pour Google Images...) : des photos très graphiques empruntées à son profil Grindr montrèrent sans ambiguïté que non, il ne rembourre pas son Calvin Klein ou son Armani de coton.  C'est naturel. 




































Connu désormais comme le Monsieur Gros Paquet du milieu, nous pensons que Lolo a cependant bien plus à offrir au monde et qu'il y a bien là une sorte d'injustice. Car l'analyse (oui, l'analyse) de son compte Instagram dévoile des passions élevées et des hobbies fort louables. 

Lorsqu'il n'est pas aux quatre coins du monde en slip ou soulevant des poids dans un fitness center, Lolo étudie la géographie (une passion), la composition musicale et fait des recherches sur la véritable influence des produits laitiers sur l'organisme. 
























Il nous est également apparu que notre inconnu de la semaine tentait, avec une grande finesse, de nous faire réviser les figures de style, apprises et oubliées comme tant d'autres choses alors qu'elles nous entourent et comme David Vincent le découvrit à propos d'un autre sujet, sont finalement partout. 

Souvenons-nous de l'antithèse, qui permet d'associer deux éléments totalement opposés, de l'allégorie qui représente de façon abstraite une image concrète et de l'asyndète, liant sans liaison des éléments divers : les voici ! 























































En fin de compte, l'abondance de clichés dont Lolo nous abreuve et ces efforts qu'il déploie dans le seul but de nous cultiver nous rappellent que, globalement, entre deux défilés et trois essayages cabine, sans parler de ces interminables vols en business afin de se rendre à son travail, le mannequin homme s'ennuie. 

C'est pourquoi, souvent, il ne peut que tirer la langue à la vie, témoignant d'une lassitude et sans doute d'un Spleen tout baudelairien. 




Ou alors il nous rappelle bêtement qu'il faut aussi se brosser la langue. Et là, nous aussi, pouvons aider. 



2 commentaires:

Nina a dit…

Est-ce que l'employé de la supérette livre à domicile?

Anonyme a dit…

ridicule cette mode des top models des deux sexes qui font des grimaces. Comme pour dire : "je sais aussi être moche", ce dont manifestement ils seront incapables avant un certain nombre d'années.
Transposé au cinéma on a vu ce que çà donne...