vendredi 14 juillet 2017

Erik Estrada était l'invité de la semaine.


















Mais voilà, c'est fini. De toutes les façons il a beaucoup à faire puisqu'il vend aujourd'hui des terrains à construire, tout en étant sheriff réserviste et ardent militant républicain. 

Il ne cède sa place à personne puisque, suaves visiteurs, voici venu le moment de vous annoncer que nous nous éclipsons en vacances. Et à vrai dire c'est déjà fait puisque ces billets étaient programmés et que nous sommes sans doute, à l'heure où vous nous lisez, coincés sur une route ou dans un hall d'aéroport. 

Néanmoins, nous vous souhaitons une très suave fête nationale. Nous nous retrouvons sans faute dès les premiers jours du mois d'août. D'ici là, nous ne sommes pas très loin alors soyez suaves. 


C'est vendredi : sortons dîner !


Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir !

Et maintenant dansons !



Le disco du jour n'oublie pas que nous sommes aujourd'hui le 14 juillet et il était impératif de proposer quelque chose de terriblement français, montrant le rayonnement de l'hexagone, même en matière de musique qui fait danser. 

Admirons et souvenons-nous de Mimi Coutelier, ancien mannequin et miss, compagne et égérie de Jean Yanne qui lui offre en 1979 ce "Boogie Lady", bande originale de son film "Je te tiens par la barbichette", composé par le seul et unique Jacques - Village People - Morali. Trois ans plus tard, elle sera la costumière aux côté d'Erté et la Cléopâtre de "Deux heures moins le quart avec Jésus Christ", puis ce sont les Etats Unis, une carrière de styliste, puis d'agent immobilier, puis de gestion de patrimoine. C'est donc aujourd'hui une femme d'affaire, loin du boogie et de la barbichette. Dommage ? En tout cas, elle n'a pas changé...





Soyons Plastique !


Le trio du jour.




































Soyons-Suave est heureux de vous offrir trois objets à collectionner, un peu chers mais c'est CHIPS. 

Pendant ce temps, à la piscine...


Erik Estrada est l'invité de la semaine.


































Et il vous dit bonjour !

jeudi 13 juillet 2017

Erik Estrada est l'invité de la semaine.


































Et il vous dit bonsoir. Et à demain.

Soyons Plastique !


Et maintenant dansons !




Lorsqu'en 1979, le label Mercury sort le premier album de Robin Beck, il est comme il se doit disco, très bien produit et avec suffisamment de bonnes chansons pour enchaîner les tubes. Seulement voilà, si le single "Sweet talk" passe en radio et en discothèque, c'est grosso modo un échec et Mercury renvoie Robin à ce qu'elle fait de mieux, d'après eux : les choeurs, derrière Cher, derrière Chaka Khan ou Sergio Mendes. 

10 ans plus tard, alors que Mercury a confié Robin à sa filiale Phonogram en leur disant d'en faire ce qu'ils en veulent, Robin obtient d'enregistrer ce qui lui tient le plus à coeur, un album rock, car elle est finalement beaucoup plus cuir et clous que paillettes et spandex. Une chanson attire l'attention de Coca Cola, qui en fait la bande-son de son nouveau spot publicitaire et là c'est le succès : "First time" devient n°1 pratiquement partout. 






















Soyons francs : Robin ne connaîtra plus jamais un tel triomphe et on pense encore aujourd'hui qu'elle est la femme d'un seul tube, comme on pensait en 1979 en entendant "Sweet talk" qu'elle était noire. 

Cependant elle va bien, mariée depuis 20 ans à un chanteur de hard rock, elle enregistre et tourne toujours. On court cependant après son album disco comme après une curiosité. Vous le trouverez aux alentours de 2 euros 90 sur internet. Pas cher pour un collector. 


Le Dino de l'été.


Le trio du jour.
























Soyons-Suave est heureux de vous offrir trois disques qui fument.

Pendant ce temps, à la piscine...


Erik Estrada est l'invité de la semaine.


































Et il vous dit bonjour.

mercredi 12 juillet 2017

Erik Estrada est l'invité de la semaine.


































Et il vous dit bonsoir.

Le Quizz de l'été volume 2 : les indices.

















Ainsi donc personne n'a été vraiment inspiré par ces trois premières captures, il est vrai un peu sombre et un peu trop boisées.

Ajoutons-en donc trois nouvelles, avec un peu plus de monde :


















C'est évidemment toujours le même film. N'est-ce pas à présent plus limpide ? A vos cellules grises. 

C'est mercredi : sortons dîner !


Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir !

L'inconnu du mercredi.

On ne les connait pas vraiment aussi profitons de l'été pour cultiver notre jardin et découvrir ces jeunes pousses de la suavitude qui feront, peut-être, le monde de demain. 


































Il est assez difficile de trouver des clichés de notre inconnu de l'été habillé et nous supposons que cela a quelque chose à voir avec sa profession de mannequin pour sous-vêtements ou son autre activité de barman, même si c'est alors un peu plus confus. 

Cory Zwierzynski, qui apparaît sur nos pages alors que le club très fermé des "Gens dont on ne peut écrire le nom sans aller sur Wikipedia" commençait à se restreindre, est, comme vous le devinez, un jeune homme possédant un bon patrimoine génétique et assez de temps pour passer au moins 6 fois par semaine quelques heures en salle de sports. 




































Décider de consacrer son existence à promouvoir les slips et les shortys est un choix de vie honorable mais risqué puisque cette profession ne permet pas d'envisager un plan de carrière à long terme. Cory a donc opté tout de suite pour le sommet et il fait partie depuis quelques temps de cette joyeuse bande de garçons très à l'aise dans leurs corps qu'on peut voir dans les inénarrables vidéos de la marque Andrew Christian que nous évoquions fin 2014 dans ce billet désopilant et avec qui il est sous contrat d'exclusivité. 

Bien décidé à se diversifier, Cory abandonne de temps à autre l’élasthanne et le nylon pour prêter son charmant minois à des couvertures de livres (il est donc également mannequin roman). Il fait des animations en discothèque, il danse un peu lors de soirées événementielles et met un point d'honneur à posséder une hygiène parfaite. Il est pratiquement devenu récemment une sorte d'ambassadeur de la douche. Et c'est tout à son honneur. 





































La notoriété de Cory, dépendant jusqu'à présent des gens qui suivent l'actualité du kangourou, et à ce stade, nous ne sommes pas vraiment en mesure de vous en communiquer le nombre exact, risque depuis peu de s'affoler puisqu'il est l'une des "vedettes" d'une nouvelle émission de téléréalité américaine, "What happens at the Abbey" et qui narre les aventures des employés de The Abbey, pour faire simple, le lieu incontournable des nuits chics et gays de Los Angeles.

Nous vous disions que Cory était également barman. On le voit donc au cours de la première saison diffusée début juin et produite par E! (à qui on doit le lancement sur orbites des Kardashian), faire des cocktails, porter très peu de vêtements, occasionnellement des slips et surtout vivre une relation très compliquée avec son fiancé Murray, également... mannequin pour Andrew Christian.   

















S'il est normalement toujours bon de conserver une part de mystère, l'exposition de Cory dévoile finalement un jeune homme très sensible, un peu fleur bleue et qui ne recherche que l'amour, quand nous l'imaginions poursuivre la recette du parfait milk shake protéiné. Normalement une seconde saison de "The Abbey" vient d'être commandée. L'avenir est donc au beau fixe. 

Pendant ce temps, à la piscine...


Et maintenant dansons !



Nous allons croiser assez peu de messieurs cet été, lors de nos instants disco s'entend, alors profitons pleinement de Bill Brandon, qui ne sortit d'ailleurs qu'un seul album pour le label Prelude en 1977 et disparut du monde de la musique un an plus tard, pour, semble-t-il, conduire des camions. Ou devenir pasteur. Ou peut-être les deux.






















Est-ce à dire que Bill sortit de nulle part pour y retourner aussitôt ? Que nenni ! Chanteur dès le milieu des années 60, il grava quelques 45 tours, fort recherchés aujourd'hui car produits dans une certaine confidentialité dans son sud natal mais dont les titres ont parfois été repris par de beaucoup plus grandes pointures comme Percy Sledge pour ne citer que lui.

Avec le savoir-faire de Prelude, Bill connut enfin le succès avec le single ci-dessus même s'il ne se classa que péniblement aux alentours de la 80e place des charts. Est-ce une raison pour ne pas en profiter ? Et puis comment résister à ce sourire... d'autant que tout l'album est formidable, du coup : double Bill ! 

Le trio du jour.



































Soyons-Suave est heureux de vous offrir trois monocouettes.

Soyons Plastique !


Erik Estrada est l'invité de la semaine.


































Et il vous dit bonjour !

mardi 11 juillet 2017

Erik Estrada est l'invité de la semaine.


































Et il vous dit bonsoir et à demain.

C'est mardi : sortons dîner !


Et si en plus le restaurant fait hôtel, soyons fous : restons dormir !

Et maintenant dansons !



Il existe une sainte trinité de la scène disco, c'est à dire, par ordre d'apparition chronologique : miss Holloway, Martha Wash et Jocelyn Brown et il est incontestable que Loleatta fut l'incarnation même de la diva des dance floor : une voix capable de faire s'envoler n'importe quel plafond et reconnaissable entre 1000, des cordes vocales en titane et une silhouette généreuse ne craignant pas de s'entourer de kilomètres de tissus mordorés et soyeux. 

Grande prêtresse du label Salsoul, Loleatta enchaîna les tubes et les numéros 1 entre 1974 et 1980 mais sa carrière ne s'arrêta pas à la fin de l'ère disco puisqu'elle fut l'une des premières dont les enregistrements furent joyeusement pillés. Son "Love sensation" de 1980 devint le "Ride on time" de Blackbox en 1989, pendant que Martha Wash assurait en secret les autres titres du groupe, les deux chanteuses ne recevant aucun crédit sur l'album (et donc aucune royalties). 






















Loleatta et Martha initièrent donc une série de procès, qu'elles remportèrent, qui oblige depuis à ce que le moindre "emprunt" soit mentionné et tous les artistes samplés jusqu'à la mort leur disent désormais merci. 

Cela explique enfin la fin de carrière de Loleatta, disparue en 2011, en une longue série de featuring : "Marky Mark featuring Loleatta Holloway", "Ricky Martin featuring Loleatta Holloway", "GTS featuring Loleatta Holloway", qui la remirent en orbite au début des années 2000 et lui firent visiter toutes les gaypride et les clubs suaves de la planète. Plus question de l'utiliser sans que cela se sache. Justice ! 

Soyons plastique.