lundi 29 octobre 2012

Pour le plaisir.




















Soyons-Suave est heureux de vous offrir une hôtesse... avec laquelle nous nous éclipsons jusqu'à samedi. Soyez sages. Et bien sûr : soyez suaves. 

Le Quizz de Jérôme et ses amis.






















Une chauve-souris ? Absolument, une chauve-souris. Après tout Halloween approche...

Vous voici donc en présence d'une jeune femme, ravie de faire des essayages. Nous allons tenter d'en dire le moins possible ce qui évitera les éventuelles approximations. Une chose est sûre : elle est toujours parmi nous. Précisons que vous serez seuls avec elle jusqu'à lundi prochain. A moins que nous ne passions discrètement vous remettre sur les rails en cas de gros problèmes. Image "Google image safe", bien sûr. A vos cellules grises. 

17 fois Cécile Cassard ?























Non, 17 fois ce serait trop. Contentons-nous de 6 fois John Travolta. Juste pour le plaisir du souvenir...

Cache-cache : saurez-vous retrouver Buster Keaton ?





















Gagné ! Il était derrière le drap et sous la douche... enfin la douche...

La question du jour : quels suaves DVD regarder pendant des vacances ?














"Soyons-Suave", entreprise indépendante et à but totalement non lucratif, peut se permettre, sans être accusée de quoi que ce soit (enfin nous le supposons), de saluer en de rares occasions de très suaves entreprises, elles très commerciales. 

Un des indices du dernier Quizz mettant en scène Lillian Gish était que, bien que fort sèche aujourd'hui, elle était pourtant sous les feux de l'actualité. La fréquentation des lieux de ventes de DVD n'étant plus ce qu'elle était, et les lieux de ventes ayant tendance, eux, à disparaître, vous être peut-être passés à côté de la grande nouvelle : la Warner Bros vient d'ouvrir ses archives et propose à la vente des films qui étaient littéralement invisibles pour certains d'entre eux depuis des années. 

Disponibles sous l'appellation "Les trésors Warner", vous les remarquerez par leurs étranges jaquettes, qui ne reprennent, ni les affiches originales, ni la couleur en cas de film en technicolor. Choix qui doit sans doute avoir une explication logique, cette austérité ne doit pas vous empêcher de sauter d'un bond en découvrant que certains de vos films, peut-être préférés, vont enfin pouvoir trouver refuge dans votre lecteur. Illustrations de ce qui, entre autre, nous a mis en joie :






















Bref il y en a en tout 46, dont "The Cobweb" de Minnelli dont nous parlions il y a quelques posts. Si vous voulez en savoir plus, le site Warner vous attend. Sinon, sachez simplement que dans la vraie vie, les DVd ressemblent à ça : 


















Ne soyez donc pas inquiets si nous disparaissons quelques jours...

Pendant ce temps, à Hollywood...













Joan sait qu'on parvient à tout avec une poupée...

La fin du Quizz de Bruno.






















Il aura donc suffi d'un profil et d'une correction de notre part ( 10 ans... 20 ans... franchement, qui compte ?) pour qu'enfin l'Anonyme retrouve son identité. Il s'agissait bien de Lillian Gish, monument comme nous le disions, monument fragile, certes, si on en croit sa constitution mais qui enterra tout de même bon nombre de ses consoeurs. Née en octobre 1893, elle disparut le 27 février 1993 ce qui n'est vraiment pas de chance pour un centenaire.

Mais nous parlons, nous parlons. Prouvons, sans perdre une seconde, que bien que approximatifs en décennies, nous ne vous racontons pas (toujours) n'importe quoi. Attention, Lillian apparaît à 3 :




















Pour ceux qui voudraient en savoir plus, cette image est tirée de "La toile d'araignée" / "The Cobweb", un Vincente Minnelli psychanalytique de 1955 dont nous reparlons quelques posts plus haut. 

















Pour les autres, ils se joignent à nous pour louer Jérôme qui fut le premier à crier Lillian, Bruno qui le pensa très fort, Léa, arrivée trop tard mais qui nous confirma que Lillian permet encore aujourd'hui de sublimes soirées et les Anonymes qui se dirent que décidément non, la date de décès ne correspondait pas.

Nous remercions enfin le(la) suave visiteur qui proposa James Dean. C'était aussi drôle qu'improbable. A l'heure qu'il est, il est sans doute en pleine lecture. Espérons que ce soit de cela :

  

Le String de la semaine.

Même si l'idée semble impossible, on peut être suave en string. Chaque semaine, la preuve en image. 

































Et cette semaine, notre ami le String, qui a une relation compliquée avec son tour de taille pour des questions de proportions idéales, a décidé de tester le sparring partner. 

Le Brushing du jour.






















Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette trois cent quatre vingt quatrième édition, Myrna Loy présente le modèle intitulé "Automne". 

C'est lundi !
































Nous avons beau scruter le ciel : point d'espoir à l'horizon. Neige, pluie, vent, un trio avec lequel il va falloir composer cette semaine, aussi, avant de sortir, songez à coordonner votre indéfectible optimisme à vos anxiolytiques. 

dimanche 28 octobre 2012

Une caresse avant de se quitter.





















C'était le 51e numéro de "Soyons-Suave Weekend". A la semaine prochaine.

La promenade du dimanche.

Puisqu'il n'est pas conseillé de rester une journée entière entre quatre murs et que l'air frais est en tout point salutaire, "Soyons-Suave Weekend" vous propose d'aller vous aventurer dans de nouvelles contrées, découvrir d'autres suaves horizons. 


















Crée en 2010 par l'énigmatique directrice artistique Miss Cakehead, l'opération "Eat your heart out" s'était distinguée par l'ouverture éphémère de la première pâtisserie interdite au moins de 18 ans où il était possible de déguster, entre amis, un cupcake "Anus" ou de très charmants "Marzipan Vagina", qui prouvaient que la pâte d'amande mène à tout.

Pour l'édition 2012, qui s'est ouverte vendredi et fermera ses portes dans quelques heures, "Eat your heart out" s'est installé dans le musée de l'hôpital St Bart de Londres et s'est donné pour thème l'anatomie dans tous ses états. Le concept est simple : éduquer le public aux ravages anatomiques de nombreuses maladies ou virus tout en lui évitant la crise d'hypoglycémie. Il est sans doute un peu tard pour attraper en bout de quai un Eurostar mais voici ce que vous auriez pu observer et déguster, à moins qu'un haut-le-coeur ne vous empêche d'accéder au buffet. 






























Le site officiel de "Eat your heart out" vous permettra d'anticiper l'édition 2013. Et si vous vous dîtes qu'on doit être assoiffé après avoir ingurgité toutes ces friandises : pour la première fois un bar a été aménagé et annonce dores et déjà le succès de son cocktail "Lavage d'estomac après tentative de suicide". Un verre ?  


Et maintenant dansons.



La touche Brazil sans laquelle un dimanche n'est pas totalement suave est encore une création "Soyons-Suave", est légèrement baroque parce qu'on peut y entendre un soupçon de clavecin et est surtout magistrale. Anita Kerr quoi...

Les très suaves heures de l'histoire contemporaine : le jour où Lauren Bacall commit un double homicide.





















Lauren Bacall, qui vient de fêter en septembre dernier ses 88 ans, ne reçut certainement pas pour l'occasion de cartes d'anniversaire de deux de ses anciennes collègues, Martha Vickers et Dolores Moran. La première raison qui explique cela est que Martha et Dolores sont respectivement décédées en 1971 et 1982 ce qui serait déjà suffisant pour justifier leur absence au courrier. 

La seconde raison est que Lauren Bacall, en 1946, avait déjà tué, métaphoriquement s'entend, Martha et Dolores, deux actrices aussi jolies et talentueuses que madame Bogart mais qui n'avaient eu qu'un tort : ne pas être elle.

Dolores Moran

Martha Vickers









































Dolores Moran devait être, du moins sur le papier, la révélation de l'adaptation du roman d'Ernest Hemingway "Le port de l'angoisse". Martha Vickers, pour sa part, était supposée être distinguée dans "Le grand sommeil" d'après Raymond Chandler. Elles avaient hérité toutes deux de rôles suffisamment intéressants pour enfin quitter la relative obscurité dans laquelle elles végétaient depuis qu'elles avaient arrêté leur carrière de mannequin. Dans "Le port de l'angoisse", Dolores avait une aventure avec le premier rôle, dans "Le grand sommeil", Martha était sauvée par le premier rôle.

Sachant que plus vous êtes proche du héros, plus votre temps de présence à l'écran est important, et sachant également que plus votre temps de présence à l'écran est important, plus vous allez être remarqué, sachant enfin que plus vous être remarqué, plus grandes sont les chances que le téléphone sonne une fois le film sorti, Dolores et Martha avaient donc de bonnes raisons de penser que le temps des vaches maigres était terminé. 
















Entre alors Lauren Bacall, 20 ans, aucune expérience notable à son actif si ce n'est une couverture du magazine Harper's Bazaar, mais parfois une une suffit à faire toute la différence. 

L'histoire est fort connue et si caricaturalement hollywoodienne qu'on pourrait la croire inventée par un service de presse : c'est en feuilletant le dit-magazine que l'épouse d'Howard Hawks, qui doit réaliser les deux films, remarqua Lauren et conseilla à son époux de la rencontrer. Hawks fut tant ravi par son tête à tête avec le jeune mannequin qu'il lui signa aussitôt un contrat d'exclusivité, faisant de Lauren Bacall  la première actrice de son futur cheptel. 





















Lauren était belle, certes, mais elle possédait une qualité rare : être le sosie quasi parfait de l'épouse d'Hawks, la très chic Nancy Slim Hawks, future héroïne involontaire et mécontente du dernier roman inachevé de Truman Capote. Egerie de la côte ouest comme elle deviendra celle de la côte est après avoir épousé en secondes noces l'agent Leland Hayward, Slim va s'occuper personnellement de Lauren, lui confiant sa garde-robe et quelques conseils pour s'assurer les faveurs de son époux. Car Hawks est fou de son épouse, dont il ne parvient toujours pas à réaliser qu'elle a répondu "oui" à sa demande en mariage. 






















Slim, la Bacall originale.





















Dolores Moran va rapidement découvrir pendant le tournage du "Port de l'angoisse" qu'on ne peut rien contre l'amour d'un mari pour sa femme. Malgré une aventure avec son réalisateur (qui bien qu'homme amoureux n'en était pas moins infidèle), elle verra son rôle rogné, ses scènes coupées, pour faire de la place à Lauren qui pendant ce temps tombait amoureuse de Bogart. 

Martha Vickers, deux ans plus tard, devra faire face non plus à l'obsession d'Hawks mais au nouveau statut de Lauren qui a entre-temps épousé Bogart. Parfaitement inconnue en 44, Bacall est désormais la jeune femme que tout le monde veut voir et surtout une actrice qui a suffisamment souffert pendant le tournage de son second film après "le port de l'angoisse", un navet avec Charles Boyer auquel Hawks l'a forcé à participer, qu'elle compte bien ne plus se laisser faire.






















Armée d'un agent de publicité, Lauren va s'opposer au moindre détail qui la chiffonne. On retourne donc une scène parce qu'elle n'aime pas son chapeau, on change des dialogues parce qu'elle n'y est pas assez incisive. Elle y gagnera une réputation épouvantable mais Martha y perdra tout l'intérêt de son rôle. Lauren vient de faire sa deuxième victime.

Lauren et Howard

















"Le port de l'angoisse" et "Le grand sommeil" sont aujourd'hui deux classiques qui ont contribué à faire de Bogart... Bogart et de Lauren Bacall une icone du film noir. Ils auraient dû être des tremplins pour les carrières de Martha Vickers et Dolores Moran qui ne firent plus grand chose après ces essais loupés : Dolores arrêtera sa carrière en 54 et Martha passera à la télévision, sera pendant quelques mois l'épouse de Mickey Rooney et se retirera en 1960. 

Le double homicide que commit Lauren Bacall est évidemment involontaire et il serait plus judicieux de parler d'homicide accidentel avec préméditation. La chose peut sembler paradoxale mais le véritable coupable n'est-il pas finalement Howard Hawks ? Conclusion suave : Slim se séparera de son époux, lassée de ses liaisons et Bacall se libérera de son contrat avec son mentor sitôt le "Grand Sommeil" sur les écrans. 

Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux ?















Ce n'est pas parce que nous sommes dimanche qu'il ne faut pas faire un effort. Lena Horne, en avance pour l'office de 11h, propose l'option " Church chic". 

L'infirmière du dimanche.

Nous sommes très heureux de vous présenter notre amie "l'Infirmière du dimanche", dont l'altruisme, le dévouement et l'uniforme virginal sauront rendre encore plus suave cette journée de célébration. 

































Et pour sa nouvelle journée de travail, considérant ses origines, notre amie l'Infirmière du dimanche trouve les températures finalement très clémentes. 

samedi 27 octobre 2012

Un café avant de partir ?





















Noir et sans sucre pour nous, merci.

L'idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, "Soyons-Suave Weekend" vous suggère de temps à autre de nouvelles idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et éblouir vos amis tout en restant suave. 





















Et aujourd'hui, nous vous proposons ce qui est peut-être la plus accessible, la plus évolutive et plus infinie idée depuis la création de "Soyons-Suave Weekend" : la collection strictement musicale et euphorisante d'acteurs et d'actrices qui chantent. 

Sujet déjà traité ici même, les actrices et acteurs qui chantent sont une bénédiction, parfois mais rarement pour leur maison de disques mais toujours pour les amateurs de catastrophes programmées et que pourtant rien ne peut arrêter. Alors que les exemples ne manquent pas d'entreprises calamiteuses, il se trouvera toujours un individu/attaché de presse/compositeur, parfois les trois mais résolument sadique pour émettre l'idée qu'il serait formidable d'enfermer un pauvre comédien qui ne demande qu'à jouer le Roi Lear entre les quatre murs d'un studio et de lui demander de livrer sa propre version du catalogue entier, des Beatles par exemple, ou du folklore irlandais.





















S'intéresser aux acteurs qui chantent, c'est entrer dans un monde où domine la question "Pourquoi ?" avec l'assurance de ne jamais posséder la réponse. C'est également la possibilité de constituer une collection qui ne sera jamais achevée et surtout, que personne ne vous obligera à écouter. Les pochettes suffisent, surtout si vous savez courir après l'album rare, improbable, dont personne, parfois, ne savait même qu'il existait. Illustrations.


























Comme vous pouvez le supposer, ceci n'est évidemment qu'une infime partie de ce que vous pouvez dores et déjà commencer à chercher et qui se décline dans le pays de votre choix. Et si vous vous demandez pourquoi (mais vous le demandez-vous vraiment...) il n'y a que des garçons, c'est que les demoiselles seront à l'honneur un jour prochain.