samedi 30 juin 2012

Un café avant de partir ?



Noir et sans plume pour nous, merci.

L'Idée collection du weekend.

Parce qu'on ne peut pas éternellement décoller des timbres et empiler des boites de camembert, Soyons-Suave vous suggère de temps à autre de nouvelles idées à collectionner, de quoi occuper votre temps libre et éblouir vos amis, tout en restant suave.


Des années 50 jusqu'à la fin des années 70, après quoi ils ne disparurent pas mais prirent un virage franchement porno soft, les lecteurs américains avaient à leur disposition une quantité impressionnante de magazines leur permettant d'entrevoir une réponse à cette question qui hante l'humanité depuis les cavernes : qu'est-ce donc qu'être un homme ?

Cette interrogation étant universelle et intemporelle (puisque personne n'a réellement pris au sérieux cette théorie de Mars et Venus...), l'idée collection du weekend vous propose de partir à l'assaut de ces petits bijoux de classe et de retenue que furent "Manhood", la magazine de la virilité, "Real", le magazine excitant pour les hommes et autre "American Manhood", le journal de la culture physique. Non seulement vous avancerez vite dans votre démarche puisque ces titres furent tirés en grand nombre d'exemplaires mais en plus, vous glanerez au passage de quoi satisfaire vos questions les plus diverses sur le concept même de virilité.





A première vue, être un homme, si on en croit ce qui précède, c'est être capable de travailler ses biceps en tout lieu et de manier avec décontraction long harpon et gros bazooka. Ce qui finalement est assez logique.







Mais il n'est pas impossible que vous découvriez, peut-être même à votre grande surprise, qu'être un homme, c'est surtout être capable de repousser n'importe quelle attaque de n'importe quel animal. La femme crie en apercevant une souris et se hisse sur un tabouret en cas d'araignée : l'homme attaque à pleine main les chauve-souris et se moque des loutres tueuses. Ne parlons même pas des tortues cannibales.

Distrayante mais aussi éducative donc, la collection de magazines d'aventure fera de vous un homme meilleur et vous mesdames, vous permettra sans doute de mieux comprendre votre époux.

Et pour les plus paresseux, Taschen a pensé à vous en éditant une collection toute faite. C'est évidemment un peu moins suave. Mais ça a l'intérêt d'être très exhaustif.


Et que mange-t-on ce midi ?



Des poivrons car c'est beau et c'est bon.

L'instant Mode du Week-End.



Ne serions-nous pas passés à côté du look Michelin ?

C'est samedi : soyons musical !


Depuis trois ans que nous évoluons sous sa suave bénédiction, il était peut-être temps de saluer notre sainte patronne, Ellen Naomi Cohen alias Mama Cass alias Don't call me Mama anymore : Cass Elliot !

Et si nous baisons respectueusement et métaphoriquement ses pieds chaque matin, ce n'est pas uniquement parce qu'elle était un génie harmonique, un esprit libre et une incarnation de la terre nourricière. Cass Elliot nous a donné envie de nous rouler sans vêtement dans un champ de marguerites, de porter des djellabas à la plage et de poser pour George Hurrell. Et personne avant elle n'était parvenu à susciter ses trois envies en même temps.



Evoluant en solo à partir de la dissolution des Mamas and the Papas en 1968, Cass Elliot va peu à peu s'imposer comme la voix d'une nouvelle génération pop et folk, accueillie par ses contemporains mais aussi par de très bienveillants vétérans.

Elle chantera avec Sammy Davis Jr et Julie Andrews tout en accompagnant John Denver et bien sûr les Lovin' Spoonfull, composés d'une partie des musiciens avec lesquels elle avait crée les Mugwumps, groupe à la courte existence mais qui préfigurera les Mamas and the Papas.



Entre 1968 et 1973, Cass Elliot va enregistrer 7 albums d'une cohérence parfaite : légers, pop, poétiques et suavement hippies et enchaîner les tubes qui forment à eux seuls la bande son du très adorable film "Beautiful Thing".

Qu'elle soit morte sur un sandwich ou des suites d'un régime draconien en 1974 à Londres est finalement sans intérêt et ironiquement contradictoire. En 1969, elle chantait "Move in a little closer baby" ce qui est une invitation qui ne se refuse pas.



Goûtons un peu de légèreté avec "Bubble Gum, Lemonade... and something for Mama", deuxième effort solo de Cass qui ressortira quelques mois à peine après sa mise en vente sous une autre pochette et additionné de son plus gros succès du moment, "Make your own kind of music", par conséquent absent de cette suave sélection mais qui saura vous faire apprécier un rayon de soleil, une légère brise et une limonade agrémentée, ou pas, de votre alcool préféré. Léger comme une bulle...

1. It's getting better
2. Blow me a kiss
3. Sour grapes
4. Easy come easy go
5. I can dream can I ?
6. Welcome to the world
7. Lady Love
8. He's a runner
9. Move in a little closer baby
10. When I just wear my smile
11. Who's to blame


Et pour télécharger toute cette suavitude au format zip, vous savez comment faire.

Vous n'allez tout de même pas sortir en cheveux.



Ce n'est pas parce que nous sommes samedi qu'il ne faut pas faire un effort. David B. propose l'option "Basse-Egypte".

Bienvenue dans Soyons-Suave Weekend !


Comme chaque samedi, Soyons-Suave devient "Soyons-Suave Weekend", c'est à dire la même chose, mais en plus "fin de semaine", un supplément détente qui vous permettra, sans erreur, d'affirmer que, oui nous sommes samedi, crévindiou nous sommes dimanche.

Et au programme de ce trente neuvième numéro : des chapeaux, une touche Brazil, un café, une collection éducative et virile, une salutation musicale à notre avatar et sainte patronne, une idée repas, le jour où Marlene Dietrich lut dans les étoiles, une promenade et une caresse.

De belles histoires, de douces musiques, de chatoyantes couleurs pour vos yeux. C'est le weekend. C'est Soyons-Suave Weekend !

vendredi 29 juin 2012

Pour le plaisir.



Soyons-Suave est heureux de vous offrir le bouton du bonheur.

Connaissez-vous Jean-Michel ?

Jean-Michel est l'un de nos plus chers amis. Il adore être pris en photo et aime encore plus partager avec le monde ses plus suaves clichés. Certains disent qu'il est parfois trop suave alors que nous savons que la suavitude n'a pas de limite. Faîtes donc sa connaissance et bientôt vous-aussi direz "Jean Michel ? Bien sûr que je le connais !".


Jean-Michel, 20 ans, et Candy, sa partenaire.

Et maintenant dansons !


C'est frais, c'est encore neuf et c'est terriblement adapté aux mouvements corporels du vendredi. Suave !

C'est vendredi : soyons Péplum !


Parce qu'il est toujours plus agréable de terminer la semaine dans une tenue légère, célébrons la tunique, la toge et même la serviette nouée.

Mais avant de poursuivre, une retouche maquillage...

La question suave du jour : peut-on être amoureux d'un aéroport ?


Inauguré en 1923 et placé dans une semi-retraite depuis 2008, l'aéroport de Berlin-Tempelhof reste le plus vieil aéroport commercial encore debout et continue d'être considéré comme le père de tous les aéroports (ou la mère si vous préférez dire "une aéroport").

Massif ? Un peu mais nous préférons dire germanique. Monumental ? Kolossal même. Suave ? Définitivement, ce que confirmerons les visiteurs des différents salons exceptionnels qui s'y tiennent désormais et les petits futés optant pour l'intimiste visite en tout petit groupe.





Et il est doux de se dire que qu'il n'est nullement nécessaire de se rendre en Allemagne pour en apprécier l'architecture avant-gardiste : son dôme à facettes qui servit de radar à l'Otan trône désormais sur le toit du très austère et non moins avant-gardiste Lieu International des Formes Emergentes, le LIFE, de Saint Nazaire.



Et maintenant découpons !



La Paper Doll du vendredi est encore plus mince que d'habitude.

Giorgio Armani présente l'Instant Maillot de Soyons-Suave.




C'était l'Instant Maillot de Soyons-Suave.

Le Brushing du jour.


Parce qu'on n'a jamais assez de hauteur, de laque et d'anglaises, revisitons les plus suaves créations capillaires. Et pour cette trois cent soixante deuxième édition, Bruce Springsteen nous propose un modèle intitulé "Boucles folles".

lundi 25 juin 2012

C'est lundi !



Vous allez peut-être dire "Encore ?" mais nous nous éclipsons quelques jours. Nous gardons le Quizz au chaud, les string au frais et les Brushings en rouleaux. Soyez sages et soyez suaves. A très vite, vous nous manquez déjà.

dimanche 24 juin 2012

Une caresse avant de nous quitter.


C'était le 38e numéro de "Soyons-Suave Weekend". A la semaine prochaine.

La promenade du dimanche.

Puisqu'il n'est pas conseillé de rester une journée entière entre quatre murs et que l'air frais est en tout point salutaire, Soyons-Suave vous propose d'aller vous aventurer dans de nouvelles contrées découvrir d'autres suaves horizons.


Si la semaine dernière nous vous proposions d'aller gambader en pleine culture geek, promenons-nous aujourd'hui en territoire design ce qui ne doit en rien vous effrayer. D'apparence plus sérieuse, le design sait être accessible, joyeux et même désopilant; c'est du moins ce qu'essaie de prouver la page Facebook "Trust me I'm a designer", que nous étions visiblement les derniers à ne pas connaître.

Merci donc à une amie charitable que nous appellerons Nanou pour nous avoir rendu moins ignorant : non seulement "Trust me I'm a designer" est une page fascinante mais elle est en plus participative puisque chacun peut y ajouter sa trouvaille design digne d'intérêt... ou pas. Illustrations.






Nous ne sommes parfois pas très loin du gadget mais nous reconnaissons la poésie et l'inventivité de ces petites choses destinées à nous simplifier la vie, la rendre plus belle et, soyons fous de l'espérer, parfois plus suave.

Le design pouvant également être culinaire, ce que nous tentons de démontrer chaque samedi, accordons-nous une pause dans la consommation calorique et rêvons de chaleur en suçottant quelques fruits glacés. Ce sera toujours une portion quotidienne de gagnée.